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Shalom72
28 juin 2017

Cinéma Israëlien a la Rochelle

 

 

Pendant 10 jours sur 14 écrans avec 5 séances par jour, 200 films défilent. Rétrospectives, hommages, avant-premières ou inédits alternent. On convoque les anciens tels Tarkovsky ou Hitchcock, on rend hommage à Laurent Cantet, Palme d’Or, de nouveau à Cannes cette année pour « L’atelier » ou à Volker Schlöndorff avec en avant-première « Retour à Montauk », on célèbre Gabin tout comme Schwarzenegger, on organise des projections des films (46) les plus remarquables à venir, on crée des événements musicaux, on n’oublie pas les enfants à raison de 3 séances par jour. Et dans cet impressionnant contexte, on offre une place de choix au cinéma israélien.

Sous l’intitulé « Le cinéma israélien aujourd’hui », les films illustrent la forte présence des femmes derrière la caméra, ainsi que la liberté de ton. Une réalité qui impressionne toujours les spectateurs du monde entier. Fiers de leur démocratie, ils observent souvent le cinéma israélien comme une leçon de distance critique face au pouvoir ou à la société, malgré des financements gouvernementaux. Et surtout avec peu de moyens la mise en scène d’histoires minimalistes d’une rare fluidité et d’une force étonnante. « Tel-Aviv est devenu un des centres mondiaux de la cinématographie », déclarait il y a peu Gilles Jacob, alors président du Festival de Cannes. L’aspect religieux de la société israélienne est aussi très souvent interrogé. La diversité des approches se côtoie, d’un laïc comme Amos Gitai (« Kadoch ») à un religieux tel Raphaël Nadjari (« Tehilim »), ou encore Yael Kayam avec « Moutain » qui sans être religieuse possède une sorte de fascination pour le milieu orthodoxe. 

Le cinéma contemporain sort aussi de Tel-Aviv, « Sharqiya » sur les bédouins du Néguev en est un exemple. Les jeunes et talentueux cinéastes abondent. Nadav Lapid qui sera présent à La Rochelle avec plusieurs de ses films dont « L’institutrice », symbolise cette magnifique génération. Tout comme « She is coming home » de Maya Dreyfuss, elle aussi viendra à La Rochelle. D’autres longs-métrages enrichissent cette programmation dont le remarquable « Mr Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin » de Tomer Heymann. Ce documentaire dresse un portrait d’Ohad Naharin qui a élevé la troupe de danse contemporaine « Batsheva » à un niveau international. L’écrivain Amos Oz interroge à l’époque de la guerre des Six Jours de jeunes soldats revenus du front dans « Des voix au-dessus de la censure ». Ariel Schweitzer, journaliste et historien du cinéma, souligne que cette mise en avant du cinéma israélien à La Rochelle représente « un événement exceptionnel compte tenu de l’importance du festival. » 

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Shalom72
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